AUSWANDERERBLOG

Landbewirtschaftung III

Posted in Agrikultur by ruedibaumann on Oktober 31, 2010

Die Kulturlandschaft in Devon in Südwestengland ist gekennzeichnet durch die vielen Hecken (Lebendhäge) die als Zäune dienen. Grünland und Viehwirtschaft stehen im Vordergrund.

Übrigens: in der eingezeichneten Beiz habe ich vor 45 Jahren jeweils zu Mittag gegessen…

Landbewirtschaftung II

Posted in Agrikultur by ruedibaumann on Oktober 30, 2010

Ganz anders als in Kansas sieht es hier in der Gascogne aus. Hügelige Landschaft mit artenreichen Wiesen und Weiden, Getreidefelder, Eichenwälder, Hecken, Waldwiesen…
Bewässert werden nur die Talebenen um Körnermais, Soja und Hirse zu produzieren.
Die biologische Landbewirtschaftung nimmt zu.

Landbewirtschaftung

Posted in Agrikultur by ruedibaumann on Oktober 29, 2010

Wem sind sie nicht schon aufgefallen: die runden Bewässerungsfelder in den USA, besonders in Kansas. Die Kehrseite der Medaille wird in dem nachfolgenden Artikel in der „Le Monde“ vom 25. Oktober gezeigt: die unterirdischen Wasserreservoire werden im Laufe von nur einer Generation fast vollständig erschöpft sein. Aber lesen Sie selbst:

Quand Wiley McFarland, 86 ans, a commencé sa carrière d’agriculteur à Cimarron, Kansas, pas grand-chose ne poussait dans les hautes plaines du centre des Etats-Unis. Seul du bétail pâturait en liberté sur une végétation steppique. C’était avant la découverte d’un trésor enfoui : l’aquifère Ogallala, une des plus grandes nappes d’eau souterraine au monde, qui s’étend sous huit Etats, du Dakota du Sud au Texas.

Cinquante ans plus tard, grâce à elle, tout a changé. La région est devenue une des plus productives au monde. Les agriculteurs ne parlent pas de leurs champs, mais de leurs „cercles“ : leurs contours suivent la forme décrite par les pivots d’irrigation qui tournent autour des puits. D’immenses silos sont sortis de terre, uniques éléments verticaux dans l’immensité du paysage. Le bétail se presse dans des élevages intensifs qui rassemblent jusqu’à 100 000 têtes. Un cinquième du blé, du maïs, du sorgho, de la luzerne, du coton et de la viande du pays vient d’ici.

„PLUIES TROP FAIBLES“

Mais tout cela est menacé de disparition. Si rien ne change, le gigantesque aquifère ne sera plus exploitable dans trente ans. „Les pluies sont beaucoup trop faibles pour compenser les énormes prélèvements agricoles“, explique Mark Rude, directeur du district de gestion de l’eau du sud-ouest du Kansas. Déjà, sous l’effet du manque d’eau, les cercles irrigués se transforment en demi ou en quart de cercle, ou disparaissent : les champs retournent à la prairie originelle. „Si on continue comme ça, je ne sais pas qui vivra encore ici dans quelques décennies“, poursuit M. Rude.

Comme tout le monde, Wiley McFarland est „monté dans le train de l’irrigation“ au moment de son explosion, dans les années 1970. Il y a beaucoup gagné : parti avec 200 hectares, il en possède aujourd’hui 2 000. Mais il subit les conséquences de l’épuisement de la nappe. Le débit de ses puits a diminué de moitié. Le prix des terres est en baisse. Et le vieil homme pense avec tristesse que l’ouest du Kansas pourrait bien ressembler, demain, à celui de sa jeunesse.

Fallait-il consommer cette eau prisonnière du sol depuis des milliers d’années pour produire des aliments en grande partie destinés au bétail ? „Avec le recul, cela paraît injustifiable, réfléchit-il. Mais, sur le coup, ça l’était, du point de vue du développement économique.“ M. McFarland regrette que le développement de l’irrigation n’ait pas été plus contrôlé. Les droits d’eau ont été accordés sans compter à qui les réclamaient.

Aucun nouveau permis de forer n’a été accordé depuis 2004 dans le Kansas, mais le pompage se poursuit sans restriction sur les quantités. Pourtant, selon Mark Rude, il faudrait limiter la baisse de la nappe à 40 % d’ici vingt-cinq ans. „L’objectif est de planifier la diminution de la ressource, afin que tout le monde ait le temps de s’adapter, et que la distribution se fasse de manière juste“, explique-t-il.

Personne ne songe à défendre un arrêt immédiat de l’irrigation pour laisser un maximum d’eau aux générations futures, bien que la région soit victime de longues sécheresses. „Celui qui dirait cela passerait pour un imbécile, pour quelqu’un qui vit en dehors de la réalité“, affirme M. Rude. Tout ici dépend de la nappe, y compris les nouvelles usines de biocarburants, fabriqués à partir du maïs et du sorgho, dont les émanations flottent souvent dans l’air.

„L’idée qui prévaut, c’est d’utiliser l’eau tant qu’il en reste“, constate M. Rude. D’autant que les cours élevés du maïs, très gourmand en eau, sont tirés par la demande pour les biocarburants, ce qui encourage l’irrigation. „Le problème, c’est que la valeur future de cette eau n’est pas quantifiable économiquement, poursuit M. Rude. Donc, malheureusement, elle n’existe pas. Sa seule valeur réside dans son utilisation aujourd’hui.“

Les agriculteurs, cependant, sont de plus en plus parcimonieux, contraints et forcés par la baisse du débit de leurs puits. „Nous nous sommes déjà adaptés, et nous continuerons“, affirme Clay Scott, un jeune agriculteur. Des évolutions techniques (matériel économe, semis sans labour) permettent de produire avec moins d’eau. M. Scott place beaucoup d’espoirs dans de nouvelles variétés de plantes génétiquement modifiées, adaptées à la sécheresse, et promises de longue date par les semenciers. Elles seront disponibles en quantités limitées l’année prochaine, dit-il.

Mais rares sont ceux prêts à limiter volontairement leurs prélèvements pour que la nappe dure. „Il faudrait la préserver, mais personne ne veut arrêter de pomper le premier !“, résume Mike O’Brate, un autre agriculteur. Beaucoup pensent que l’irrigation ne cessera que quand le coût de l’énergie nécessaire pour extraire une eau toujours plus profonde sera trop élevé. „J’espère que cela arrivera avant que l’on manque d’eau potable !“, souffle M. McFarland.

Beaucoup de fermiers pensent que oui. Mais Rodger et Boid Funk, 83 et 57 ans, n’en sont pas sûrs. „La nappe est utilisée comme une mine d’or ou un puits de pétrole, regrettent le père et le fils. On peut se demander jusqu’où ça ira !“ Eux ont complètement cessé d’irriguer leurs terres. Ils „passent pour des fous“ mais s’en fichent. „On s’en sort très bien, explique Boid Funk. Mais il faut beaucoup de terres.“ Car, sans irrigation, les rendements sont, au mieux, divisés par quatre.

Aucune mesure de sauvegarde de la nappe n’a été prise par le gouvernement fédéral. L’eau est gérée localement. Heureusement, selon M. Rude : „Aucune solution imposée d’en haut ne marcherait, assure-t-il. Pour convaincre, il faut parler aux agriculteurs de ce qui se passe sous leur exploitation.“ Alors, tous les vendredis à 7 h 35, il prend la parole pour parler d’eau sur la radio agricole locale.

Pourtant, l’épuisement de l’aquifère aura aussi des conséquences nationales. D’abord, il provoquera la perte d’une réserve considérable d’eau potable : les prélèvements dans l’Ogallala représentent un quart de la consommation d’eau douce souterraine des Etats-Unis. Ensuite, il pourrait entraîner une hausse du prix des denrées agricoles, donc de l’alimentation, du fait de la baisse de la production agricole dans le grenier de l’Amérique.

Gaëlle Dupont

Wenn Sie auf Google Earth beispielsweise „Kansas, Cimarron“ eingeben, können Sie das Ganze auch aus der Nähe ansehen.

Auswandererblog

Posted in Diverses by ruedibaumann on Oktober 28, 2010

Mein Auswandererblog wird im Durchschnitt täglich von 1200 Leuten besucht (gestern waren es 1278). Etwa ein Drittel der Visiteurs stammt noch aus der Schweiz, die übrigen verteilen sich auf über 70 verschiedene Länder. Der Anteil aus Frankreich lässt sich jeweils kurzfristig steigern, sobald ich französische Texte übernehme oder schreibe. Ich betreibe den Blog seit Juni 2006 und habe in der Zwischenzeit bald 1500 Beiträge von ennet der Grenze publiziert.
Im laufenden Oktober waren bisher Besucher aus 73 Ländern auf unserer Ferme virtuell zu Besuch. Hier die Top 30 Länder:

Herzliche Grüsse an alle von Germany bis Mexico, von Brazil bis Colombia!
Übrigens: so kommt man auf die Beiträge von Juni 2006 auswandererblog.blueblog.ch/200606
Manchmal lohnt es sich zurückzuschauen, weil die Kommentare oft erst viel später gemacht werden…

Nussknacker Suite

Posted in Comédie française by ruedibaumann on Oktober 27, 2010

Die meisten Nüsse haben aber sie gefuttert….

5000 kWh

Posted in Von Tag zu Tag by ruedibaumann on Oktober 26, 2010

Seit hundert Tagen ist unsere Photovoltaiik-Anlage im Betrieb. Gestern haben wir die 5000er Kilowattstunden-Produktionsgrenze überschritten. Damit haben wir bereits soviel Strom produziert, wie wir im Laufe eines ganzen Jahres auf unserem Hof insgesamt benötigen. Gutes Gefühl!
Gemäss unserem Vertrag mit der Eléctricité de France sollten wir während zwanzig Jahren 0.6 €uro pro kWh erhalten. Für neue Anlagen wurden allerdings die Tarife wegen dem unglaublichen Solarenergieboom wieder gekürzt.

SAK-starker Gastblog

Posted in Agrikultur by ruedibaumann on Oktober 25, 2010

Der Beitrag (Gastblog von Kilian Baumann) über das Schweizer System der Standardarbeitskraft hat sehr viele Kommentare ausgelöst, darum hier noch der zweite Teil des Textes.

Bauernhöfe die nach „Gesetz“ zu klein sind, das heisst, weniger als 1 Standardarbeitskraft (SAK) erreichen, werden nicht mehr als landwirtschaftliches Gewerbe angesehen und sind von folgenden Sanktionen betroffen (nach Zone und Kanton unterschiedlich):

• Der Betrieb wird nach nichtlandwirschaftlichen Kriterien neu bewertet. Dies hat eine deutliche Erhöhung des amtlichen Wertes und des Eigenmietwertes zur Folge. Und die Einkommens und Vermögenssteuern werden höher ausfallen.
• Durch die Erhöhung des amtlichen Wertes sinkt das allgemeine Abschreibungspotenzial.
• Durch die Erhöhung des amtlichen Wertes und des Eigenmietwertes steigt die Hürde, um im Anspruch von Krankenkassen-Prämienverbilligung und Stipendien zu bleiben.
• Kein Anrecht des zukünftigen Selbstbewirtschafters, den Betrieb zum Ertragswert zu übernehmen.
• Auswirkungen auf Raumplanung. Einrichten von Besenbeizen oder Schlafen im Stroh wird nicht mehr gestattet.

Von all diesen Sanktionen betroffen sind oft Höfe, bei denen der Landwirt oder seine Partnerin eine Zweitausbildung haben und sie auch ausüben. Nebst der Arbeit auf dem Hof also noch einem Nebenerwerb nachgehen und/oder Betriebsleiter, die ihre Aufgabe in Haushalt und Kinderbetreuung ernst nehmen, während die Partnerin einem 50% Erwerb nachgeht. Auch Betriebe, die ihre Produkte direkt ab Hof vermarkten und so eine höhere Wertschöpfung pro Fläche erreichen, sind häufig von den Sanktionen betroffen. Alles Punkte, welche die Schweizer Landwirtschaft bei dem sich abzeichnenden Abbau der Grenzzölle etwas konkurrenzfähiger machen würden. Die gezielte Diskriminierung von Schweizer Kleinbauern ist doch eine sehr sonderbare Praxis so scheint es mir. Wer weniger als 0,25 SAK erreicht, verliert das Anrecht auf Staatsgelder vollumfänglich.

Kilian Baumann

So sind sie halt, die Gallier…

Posted in Politik by ruedibaumann on Oktober 24, 2010

Seit Wochen streiken und demonstrieren sie mit einer Vehemenz, als ginge es ums nackte Überleben. Fast täglich sind drei Millionen Menschen auf der Strasse gegen die Erhöhung des Rentenalters von 60 auf 62 Jahre, etwas, das in anderen Staaten, wo man eine Pension erst mit 65 oder 67 erwarten darf, wahrscheinlich nur Kopfschütteln auslöst.
Dabei sind die Auswirkungen der Protestwellen sehr wohl für alle zunehmend lästig: keine Züge, keine Post, kein Treibstoff, keine Zeitung…
Und dennoch: die grosse Mehrheit der Franzosen begrüssen den Volksaufstand gegen die Regierung. Inzwischen sind 70% der Leute mit Sarkozy sehr unzufrieden. Es ist nicht nur das Rentenalter, das die Leute auf die Strasse treibt, es ist das Gefühl des Volkes, dass die da oben in der Regierung Wasser predigen und Wein trinken. Die Französinnen und Franzosen wollen, dass endlich auch die Reichen und Superreichen zur Kasse gebeten werden. Man hat nicht vergessen, dass der Präsident gerne zusammen mit der Geldaristokratie Jachtferien macht und den Reichsten den Maximalsteuersatz massiv reduziert hat….
Sarkozy und seine rechte Parlamentsmehrheit wird zweifellos trotz aller Proteste die Rentenaltererhöhung durchsetzen, aber dafür riskiert er, 2012 die Präsidentschaftswahl zu verlieren.
Liberté, égalité, fraternité sind in Gallien nicht nur leere Floskeln. Wenn sich der Präsident nicht mehr daran hält, dann reagiert das Volk! Ich liebe die Franzosen! Vive la France!

Getreidesaat

Posted in Agrikultur by ruedibaumann on Oktober 23, 2010

In den letzten zwei Tagen habe ich 20 ha Winterweizen gesät. Jetzt folgen die Unkrautkuren. Blind striegeln mit dem Hackstriegel Hatzenbichler. Für diese Nacht ist Regen angesagt.
Gute Startbedingungen für schönes Biogetreide.

Selbsthilfe

Posted in Comédie française by ruedibaumann on Oktober 22, 2010

Die schmalen Strassen und Brücken in der französischen Provinz sind den immer grösser werdenden Landmaschinen auch nicht mehr gewachsen….