Primärwahlen
Nachdem die französische Rechte in Primärwahlen François Fillon als ihren Kandidaten für die Präsidentenwahl bestimmt hat, ist nun die Linke an der Reihe. Nicht weniger als neun KandidatInnen (darunter nur eine Frau) wollen Nachfolger von François Hollande werden. Favorit ist Manuel Vals, der bisherige Premierminister.
Allerdings sind die Erfolgsaussichten der Linken bei den eigentlichen Wahlen im April und Mai nächsten Jahres nicht rosig, weil dann noch diverse linke Kandidaten antreten wollen, die sich nicht der Primärwahl stellen und damit bewirken können, dass die Linke gar nicht in den entscheidenden zweiten Wahlgang kommt! Profiteur währe (oh Schreck!) der rechtsnationalistische Front National!
Hier die neun KandidatInnen der linken Primärwahl:
Manuel Valls
Il est né le 13 août 1962 à Barcelone. Il a été naturalisé Français à l’âge de 20 ans. Il a été ministre de l’Intérieur, du 16 mai 2012 au 31 mars 2014, puis Premier ministre jusqu’au 6 décembre.
Points forts
Son expérience de Premier ministre et de ministre de l’Intérieur. Il est parfaitement rompu aux questions de sécurité et de terrorisme. Il est soutenu par une grande partie du gouvernement. De tous les candidats, c’est celui qui détient le réseau le plus important d’élus. Il dégage un image d’autorité qui sied à un président de la République, et tient un langage de vérité sur la situation du pays.
Points faibles
Il est comptable du bilan de François Hollande depuis 2012 puisqu’il a fait partie de tous les gouvernements et a dirigé les derniers. Il n’est guère apprécié par la base du PS qui le trouve trop «droitier» ni par le reste de la gauche. Sa manière de faire de la politique est perçue comme brutale. Son entrée en campagne n’a pas suscité un élan en sa faveur.
Arnaud Montebourg
Il est né le 30 octobre 1962 à Clamecy (Nièvre). Avocat, député, ministre du Redressement productif dans les gouvernements Ayrault, ministre de l’Économie dans celui de Valls d‘ avril à août 2014.
Points forts
Son expérience gouvernementale. Très bon orateur, il sait se montrer convaincant. Son discours anti-austérité séduit les déçus de la gauche au pouvoir. Sa campagne made in France est populaire. Il est celui qui incarne le mieux l’aile gauche du PS face notamment à Manuel Valls. Il a déjà participé à la primaire de la gauche en 2011.
Points faibles
Son créneau politique est déjà pris par Jean-Luc Mélenchon à l’extérieur du PS. Il lui est disputé à l’intérieur du parti par Benoît Hamon, candidat à la primaire également. Ce n’est pas un fédérateur et il fait preuve d‘ une certaine condescendance. Jusqu’à présent, il peine à trouver son rythme de croisière et à s’imposer dans les sondages. Son passage au gouvernement a brouillé son image.
Benoît Hamon
Il est né le 26 juin 1967 à Saint-Renan (Finistère). Député, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire du 16 mai 2012 jusqu’au 2 avril 2014 puis ministre de l’Éducation jusqu’au 25 août 2014.
Points forts
Son expérience gouvernementale. Il dirige un courant du PS bien organisé et tient un discours contre l’austérité qui vise à récupérer les déçus du hollandisme tout en essayant de se démarquer de Montebourg en se montrant plus concret dans ses propositions. Il est naturel et ne recherche pas les artifices de communication. Il a réalisé une bonne prestation récemment lors de son passage à l’Emission politique sur France 2 qui a amélioré son image.
Points faibles
Il est sur le même créneau politique qu’Arnaud Montebourg au sein de cette primaire. Il ne peut donc en capter tout l’électorat. Sa notoriété est modeste. Compte tenu de son parcours, il apparaît plus comme un apparatchik du PS que comme un présidentiable.
Vincent Peillon
Il est né le 7 juillet 1960 à Suresnes (92). Professeur de philosophie, député, député européen, il a été ministre de l’Éducation nationale de 2012 à 2014 avant de redevenir député européen.
Points forts
C’est un bon connaisseur des questions européennes. Sa formation de philosophe lui donne une vraie réflexion sur l’action politique sur le long terme. Il se veut l’incarnation du point d’équilibre au sein du PS entre la droite du parti incarnée par Valls, et ses anciens camarades de courant, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon qui représentent l’aile gauche. Il est position centrale pour rassembler. Points faibles
Après son retrait de la vie politique depuis 2014, sa candidature apparaît improvisée après le forfait de Hollande. Sa campagne a débuté sous de mauvais auspices avec la polémique sur ses arriérés de cotisation au PS. Il est surtout identifié à sa réforme controversée des rythmes scolaires.
Gérard Filoche
Il est né le 22 décembre 1945 à Rouen. Membre du bureau national du PS, ancien inspecteur du travail.
Points forts
Ses convictions solidement ancrées à la gauche du PS et sa sincérité. Ses coups de gueule lui attirent la sympathie des militants.
Points faibles
Il est seul. Il n’est pas persuadé d’aller jusqu’au bout de sa démarche dans cette primaire. «Même si j’ai les signatures, si je suis reconnu, je n’exclus pas début janvier de me retirer en toute dignité et responsabilité, en discutant avec celui qui sera le mieux placé pour gagner», disait-il hier. Vraisemblablement Montebourg ou Hamon. L’objectif de Filoche est surtout de faire battre Valls.
Fabien Verdier
Il a 35 ans, conseiller municipal de Châteaudun dans l’Eure-et-Loir
Points forts
La curiosité que va susciter sa candidature inattendue.
Points faibles
Il est absolument inconnu des électeurs et ne s’est jamais fait remarquer dans les débats au sein du PS. Il aura du mal à percer dans cette primaire. Son principal thème de campagne est la défense des classes moyennes. Cela semble insuffisant.
François de Rugy
Il est né le 6 décembre 1973 à Nantes. Membres des Verts, puis d’EELV, il quitte ce parti pour fonder le Parti écologiste qu’il préside. Il est député de Loire-Atlantique.
Points forts
C’est un écologiste plutôt apprécié dans la mouvance socialiste pour sa loyauté envers le gouvernement et François Hollande. Élu modéré, homme de dialogue, il apportera une tonalité écolo à cette primaire qui risque de tourner sinon uniquement autour des thèmes régaliens, économiques et sociaux. Il peut revendiquer une partie du bilan de Hollande en matière d’écologie.
Points faibles
Il est peu connu en dehors du sérail politique. Son parti est quasiment inexistant ; il ne dispose donc pas de soutien et de relais dans l’opinion. Pour l’électorat écolo qui serait tenté d’aller voter à cette primaire, il a une image de «suppôt du PS» depuis qu’il a quitté EELV pour fonder sa propre formation politique.
Jean-Luc Bennahmias
Il est né 2 décembre 1954 à Paris. Député européen (Verts) en 2004 , il rejoint le MoDem en 2009. Il le quitte en 2014 pour fonder son parti de centre-gauche, le Front démocrate.
Points forts
Il connaît bien les questions européennes et environnementales. Il sillonne la mouvance de la gauche depuis longtemps et c’est un homme de réseaux. Il tiendra un discours ouvert mêlant écologie et social ( légalisation du cannabis et application des décisions de la COP21, instauration d’un revenu minimum universel «couplé avec une sécurité sociale professionnelle»).
Points faibles.
Son absence totale de notoriété et de moyens humains pour faire campagne. Il risque d’apparaître comme un candidat à vocation purement décorative dont une partie du créneau est déjà occupée par François de Rugy.
Sylvia Pinel
Elle est née le 28 septembre 1977 à L’Union (Haute-Garonne). Députée du Tarn-et-Garonne, ministre de l’Artisanat, du Commerce, puis du Logement de 2012 à 2016. Présidente du PRG.
Points forts
Son expérience de ministre pendant quatre ans dans les gouvernements Ayrault et Valls. C’est la seule femme de cette primaire, elle apportera un regard différent sur un certain nombre de problèmes. En tant que présidente du PRG, elle fera entendre aussi un message d’une tonalité un peu décalée par rapport aux candidats socialistes ; elle représentera un «centre gauche» teinté de laïcité.
Points faibles
Elle ne dispose pas d’un réseau de militants et d’élus aussi étendu que ses rivaux socialistes. Elle a besoin de gagner en notoriété. C’est sans doute la candidate la moins rompue aux exercices médiatiques. Or, la prestation dans les débats télévisés compte beaucoup comme on l’a vu lors de la primaire de la droite.
Quelle: Dépéche du Midi 18.12.2016
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